Cycle Travail N°4
Echange sur ce que nous souhaitons faire ensemble avec le « cycle travail » et sur notre rapport personnel au travail, à l’argent, à l’organisation, à la consommation…
I/ Qu’est-ce qu’on veut faire de cet espace « cycle travail » ?
Pierre : ce qui m’intéresse, c’est la prospective, qu’est-ce qu’on est prêt à créer comme monde futur et comment serait le travail, dans le monde futur.
Sortir de la question de la souffrance au travail.
Nicolas P : j’ai pas fait les autres réunions, cet espace là est intéressant car les gens se regroupent, des collectifs différents développent des visions communes, des sensibilisations autour de nous, à partir de là on peut faire des petits. Sensibiliser dans d’autres cercles qui n’ont pas la même histoire.
Annick : c’est l’idée de créer quelque chose et d’avancer en réfléchissant, voir autrement le travail ou l’activité, créer une pensée commune qui puisse se rejoindre et faire lien entre nous tous. Mais pour ça il faut une compréhension commune, une culture, pour pouvoir passer à l’action.
Ca remue beaucoup de choses ces échanges qu’on a eus.
Jacques : on a avancé tous ensemble, c’est intéressant, mais faudrait faire sortir les gens qui sont bloqués dans leur quotidien, ceux qui ne viennent pas aux manifs, ou ici, les sortir de chez eux, essayer d’accompagner une ouverture d’esprit, car ici on est tous convaincus.
Guillaume : c’est un but qu’on pourrait se donner, créer des outils dont chacun pourraient se servir, que tout le monde pourrait saisir, et qui permettraient d’aller dans l’entreprise, au devant des collègues, pour avoir les mots, pour leur parler. Trouver des moyens, des outils, pour trouver le trait d’union entre le quotidien qui broie les gens et des avenirs possibles.
Annick : pour la prochaine fois un tableau.
Dominique G : je suis d’accord sur « des avenirs possibles ». Si on veut rassembler, notamment des gens qui vivent dans un quotidien dont ils ne voient pas la sortie, il faut leur présenter plus qu’un avenir possible, mais leur présenter des avenirs et surtout des choses ou des espaces, qu’ils peuvent créer.
Les réunions qu’on a eues nous permettent de réfléchir ici, de se construire, mais c’est pas parce qu’on est moins con et mieux formés, qu’il va y avoir du commun pour autant. Pour qu’un truc puisse déboucher, il faut construire des avenirs.
Nicolas B : oui mais c’est difficile d’avoir vraiment quelque chose de commun. Chacun voit les choses différemment.
Mathieu : pour faire évoluer les choses, l’addition des volontés individuelles et des expériences individuelles ça ne fait pas société, aussi nobles soient ces volontés… il faut réfléchir ensemble sur nos projections, nos envies de monde ensemble, sinon ce sera voué à l’échec si on reste dans nos initiatives individuelles.
Nicolas P : quelque soit le nombre de syndiqués dans une entreprise, si le reste des salariés n’adhère pas aux actions mises en place, rien n’avance, il faut un minimum de cohésion et d’entente sur des actions à mener et sur des grands principes.
Didier : il faut rester humble, ce qu’on fait c’est ce qu’il se passe déjà dans cet espace, c’est à dire que les gens s’écoutent, qu’on puisse sortir de nos coquilles, c’est ça qui est intéressant, ça agit sur le présent, sur des représentations qu’on peut avoir les uns les autres, c’est un sacré point de départ.
Guillaume : quand je parlais d’outils, comme la première présentation des travaux de Méda, ca c’est des outils pour qu’on puisse discuter avec les collègues. En faisant revenir ce genre d’outils on arrive à semer cette graine là.
Pierre : est-ce qu’on l’a la graine ? Il me semble qu’on l’a pas.
Guillaume : on est dans un processus de réflexion par rapport au travail, ça permet de prendre du recul, pour nous salariés, et ce recul tous nos collègues ne l’ont pas. Et du coup ça nous donne des outils pour causer avec eux. Qu’ils réfléchissent leur situation et pas seulement la subir, ce serait déjà un premier pas.
Maud : vous citez souvent le fait d’avoir des discussions avec vos collègues et les limites de leur engagements, vous pourriez donner des exemples ?
Jacques : le racisme, la xénophobie, c’est dans le monde du travail de tous les jours. Depuis 2002, la parole est ouverte et sans gène, et légalement parlant, au café, nos collègues enfreignent la loi avec des propos racistes, donc on essaye de cultiver un questionnement, mais c’est dur, de sortir de la télé…
Maud : oui, puis sur la question du travail, de ne pas vouloir se défendre…
jacques : c’est très complexe, tout le monde est très mécontent, mais en même temps c’est difficile de s’organiser… Notamment du fait de l’individualisme. J’aurais envie qu’ils arrêtent de regarder leur chaussures et qu’ils regardent le management, l’organisation…
Guillaume : exemple d’une collègue malade. (…) On ne remet jamais en cause l’organisation.
Et c’est pas que les collègues de mon niveau, mêmes mes chefs directs la subisse aussi cette organisation.
C’est pour ça qu’il nous faut développer ici avec le cycle travail des outils pour mobiliser convaincre et discuter dans l’entreprise
Annick : je vois pas trop comment on peut changer les choses en étant dedans, dans l’entreprise. Je crois qu’il faut créer d’autres choses à coté, d’autres manières de produire. Pour arriver à vivre autrement et travailler autrement.
Ca fait 25 ans que je travaille et que c’est comme ça, ca ne change pas. Moi je veux changer. Et je crois que ca va commencer par nous-mêmes. Mes changements à moi amènent des réactions par rapport aux autres.
Joris : je suis pas sûr que ceux qui travaillent autrement et qui ont l’air heureux, arrivent à convaincre par leur bonheur ceux qui sont dans le travail en souffrance au quotidien.
Yoan : C’est lié à l’inertie populaire, notamment la pression du chômage, et au lieu de réfléchir à pourquoi on travaille, on est sous la pression de l’argent, cette nécessité d’en gagner pour vivre. La grosse question c’est celle de la rémunération. Avoir une rémunération pour être libre de notre temps.
On peut pas vivre sans travailler, c’est une réalisation de soi. Mais par contre le travail est lié à l’argent pour vivre, il faudrait pouvoir délier les deux. Séparer l’activité de la rémunération.
Nicolas B : c’est pour ça que le récit de l’expérience de Tarnac était intéressant. Ils ont des activités, ils ne gagnent pas forcément d’argent, mais ils ont mutualisé des logements, un potager etc.
Paloma : j’entends deux choses : pourquoi on travaille, donc pour gagner de l’argent et on doit pouvoir aménager ce travail (dont le temps). Et deuxième chose, comment je travaille. (en usine, en service public…). Cette réflexion sur le travail, est importante pour faire prendre conscience aux gens de la pression, de l’organisation, cette façon imposée de faire leur travail. Par exemple il faudrait discuter avec les salariés de Borg Warner, directement.
Yoan : travailler pour gagner de l’argent, c’est une question fondamentale. Est-ce qu’on travaille pas pour se réaliser. Trouver des billes, sur comment faire demain, pour qu’on puisse enfin être libre de notre temps, et ne pas le financer par le salaire. J’ai grand plaisir à travailler, car je sais pourquoi je le fais.
J’ai aussi envie d’interroger la société sur pourquoi on travaille. Pourquoi et comment on, accepte les conditions.
Sarah : on utilise le mot travail comme la créativité, et l’expression de soi. Et le travail est différent de l’emploi.
Paloma : il faudrait peut être préciser les termes dans nos conversations, être précis sur les mots. Pour ne pas les redéfinir à chaque fois :
Collectif ; définition du travail, de l’épanouissement, de l’emploi.
Didier : qui c’est ce « ils » qu’on accuse ? Car on est tous responsable de cet aliénation au travail.
Nicolas : le « ils » se sont les donneurs d’ordre.
Yoan : pour moi le « ils » c’est celui qui fait du bénéfice sur le travail des autres.
Paloma : le « ils » c’est le capitalisme.
Jacques : j’ai peur que cette conversation dans 20 ans on ne puisse plus l’avoir. Car tout sera monnaie. Tout sera compté. Tout sera valeur, rentabilité, marché, évaluation.
Dominique : toute activité humaine intéresse ceux qui peuvent en profiter. C’est pour cela qu’on transfère les activités de l’hôpital public au privé, pour qu’elles deviennent lucratives.
L’activité humaine est marchandisée et profitent à une minorité.
Le travail n’est pas aliénant en soi, mais parce qu’au lieu de porter un service, il est détourné de son sens et exploité pour tout autre chose.
Maud : on a beaucoup théorisé au début, puis échange d’expériences, mais on n’a pas fait l’effort de le réconcilier encore, on a pas eu le temps d’y revenir. Et chacun quand on parle on devrait essayer de faire l’aller retour entre la théorie et la pratique.
Nicolas B : l’expérience du battement d’aile avec sa pratique a donné des pistes. Sur le lien théorie pratique et le bonheur au travail.
Maud : c’est aussi question du politique qu’il faudrait aborder, car avec les expériences affinitaires, on a du mal à questionner le politique, qui est par essence est un collectif avec des gens qui ne s’entendent pas.
Il faudrait imaginer comment généraliser ces expériences, voir ce que ca donnerait.
Sarah : si on arrive à créer des réseaux affinitaires avec des gens qui ont des points de vue connivent, peut être que le politique n’a plus trop de sens, il faut peut être s’allier avec des gens avec qui on est d’accord.
Jacques : est-ce qu’on ne pourrait pas imaginer des zones à défendre, cet espace ici, le battement d’ailes, etc.
Maud : est-ce qu’on crée une ZAD ici ? Ou un défit intellectuel pour penser un modèle commun du travail ?
Pierre : oui, cette question là est très importante, ces expériences locales dont on parle ici, ont une valeur ordinaire, et comment fait-on société avec ?
Didier : Localement ca fait bien société. On voit bien Ambiance bois qui a métamorphosé ce coin du plateau et les rapports entre les gens. Ca a créé de multiples réseaux, de multiples choses. Ca peut dépasser des micros initiatives. Pour rayonner, convaincre, faire adhérer. Ca produit.
Sarah : c’est aussi au niveau affinitaire qu’on impacte forcement le travail et le quotidien, et après on monte en grandeur dans le collectif. Jusqu’au politique.
Jérémy : trouver une dynamique, entre la théorie et la pratique. Y’a tout un travail à faire sur le plan théorique, se former, l’échange d’idées, c’est très important. Y’a tout un ensemble de questions théoriques sur le niveau micro, l’ESS concerne des 100aines de milliers de personnes. Je suis assez critique avec ce modèle qui prend place dans un système capitalisme et même s’il sert à des gens de travailler comme ils aiment, mais dans la logique de la sociale démocratie, ca garantie la paix sociale et empêche que d’autres choses émergent. Plus des questions au niveau macro économique, il faudrait critiquer le système financier, les taux de la BCE, la politique industrielle et commerciale. Pour être solide dans nos arguments et participer au jeu politique à un niveau plus avancé. Il faut viser loin si on veut progresser.
Le mouvement contre la loi travail a permis de faire émerger une culture commune, un début du moins, autour de la compréhension de l’économie, de l’organisation du travail. Notre contexte a évolué, on a plus d’arguments.
Réfléchir à d’autres modèles économiques, dont les éléments du réseau salariat. Sphère de gratuité, ce serait un terme à développer, étendre notre richesse collective en mutualisant nos moyens.
Propositions de la France Insoumise , en rapport avec nos questionnements sur le travail, dont l’idée d’un droit opposable au travail.
Puis la pratique : défendre nos droits ensemble, mobilisation citoyennes, défendre des droits politiques et économiques, soutiens aux projets et des expériences que l’on connaît. Identifier les porteurs de projets alternatifs. Leur apporter notre soutien logistique, matériel, caisse commune. Des moyens fonciers, des véhicules, des logements etc.
Soutenir l’action syndicale, aider à payer les amendes des syndicalistes poursuivis, les syndicats le font déjà mais on pourrait y participer, car ca a un intérêt justement qu’on vienne.
Aller sur les lieux de travail pour organiser des débats. Revendiquer l’ouverture des conseils d’administration aux représentants des travailleurs, faire progresser l’idée d’une démocratie économique dans l’entreprise.
Développer des échanges de service entre nous ici au cycle travail.
Essayer de s’impliquer dans la vie politique en s’emparant de différents projets locaux.
II/ D’où parle-t-on ? Comment nous situons nous par rapport au travail ? Quelle en est notre expérience ?
Didier : si je suis là aujourd’hui, c’est que ça fait un certain temps que je travaille, je sais pas quand je pourrai prendre ma retraite, j’en ai encore au moins pour 5 ou 6 ans, je sais pas comment je vais tenir tout ce temps là, je m’interroge franchement sur comment travailler différemment, me libérer de ce foutu rapport à l’argent au salaire et au revenu. Je travaille dans la fonction publique sans être fonctionnaire, je suis pris là dedans, j’ai d’autres projets, je n’arrive pas à les mettre en œuvre car je suis dans le confort avec mon salaire, et la nécessité aussi car j’ai des enfants qui galèrent ou qui étudient, je peux pas lâcher comme ça. Peut-être quand je n’aurai plus mes enfants à charge j’aurai davantage le courage de partir du travail. Je travaille dans le développement local, c’est pas neutre. Y’a des contraintes, de l’obligation, mais y’a aussi un désir de travail, j’y trouve parfois du plaisir. J’arrive à m’affranchir un peu de mon travail ;
Puis j’ai des parents qui ont toujours été syndiqués, je suis issu de ça, mais j’ai jamais adhéré à un parti et j’ai jamais été syndiqué, c’est des questionnements que j’ai encore.
Annick : ce que je ne différencie pas : c’est travailler moins, différemment, ca va avec consommer moins, différemment. La réflexion sur le travail, est en lien avec pourquoi je suis là, qu’est ce que je veux faire dans ma vie. Y’a un lien. Pourquoi je consomme, de quoi j’ai besoin, et à partir de là mon activité va être différente. Je suis psychologue dans une association.
Nicolas B : faut garder une donnée en tête, c’est le temps, ca fait 16 ans que je travaille, pourquoi on se pose ses questions là aujourd’hui, hier on se les posait d’une manière différente.
J’ai connu le harcèlement pur et dur dans une boite d’architecte, la société a été reprise, j’ai un travail différent le matin, ce qui me pousse à aller bosser c’est l’argent. Puis j’ai contracté des dettes que je dois payer, mon évolution dans la boite permet de résoudre la question de l’argent. Je fais des heures et des heures, pendant les jours de repos, les samedis… Y’a rien de vraiment plaisant dans ce travail là, j’y vais pour l’argent. Je cherchais des question d’esthétiques, d’architecture etc… Mais on n’est que dans la rentabilité en fait. On fait des cubes qui coûtent pas cher. Ma seule motivation réelle c’est l’argent, j’ai peu de satisfaction, à part rendre les gens heureux quand ils ont ce qu’ils veulent.
Mathieu : j’ai eu pas mal d’expériences dans des structures alternatives, je suis charpentier, j’ai bossé dans une boite classique, exploité classiquement. Puis je suis allé dans le lot, dans une SAPO, on fabriquait des maison en paille, plein de bonnes idées, on prenait des décisions ensemble… Mais ont s’est auto-exploités à bosser 70h par semaine. La boite à plongée.
Puis j’ai bossé dans une scop, super, mais aussi auto-exploité depuis 7 ans, la scop s’est arrêtée également.
Je me suis installé à mon compte, comme j’avais pas besoin de gagner des milles et des 100… mais là aussi je me suis auto-exploité moi même. Il est très difficile de mettre en place des activités alternatives au sein d’un contexte d’économie de marché. Elles sont pas viables au sein du système. Aujourd’hui je suis au chômage mais je l’ai pas choisi au départ. J’ai fini par prendre de la distance au milieu de tout ça grâce au chômage. Je me demande comment remettre en place des unités de production non capitalisme au sein du capitalisme. Mais c’est pas une mince affaire.
Pierre : je suis à la retraite, j’étais vétérinaire. Je suis en salaire à vie là. Comme Mathieu avec son chômage. Et sur cette idée là, on réfléchit à comment créer une unité de production. Et comme on est déjà payé par ailleurs. On se demande comment créer de la valeur économique. C’est ça mon rapport au travail actuellement, je suis en liberté totale, ça me permet de faire ce que je veux. Contrairement à toute ma vie professionnelle. Je faisais quand meme un peu ce que je voulais, mais la pression qu’on a tous m’empêchait de vivre. Donc la retraite à 18 ans, c’est pas mal.
Nicolas P : J’ai été fonctionnaire, j’ai démissionné, j’ai été aide soignant, moniteur d’atelier, etc… j’ai travaillé dans le socio éducatif, j’ai demandé une rupture conventionnelle ;
Quand j’étais ado je voulais me suicider à l’idée de travailler, c’était pas possible, je voyais mes parents faire, c’était triste…
C’est des expériences assez classiques. Mais dans mon dernier métier je suis arrivé à u niveau d’absurdité incroyable, je faisais de la prévention en sécurité dans une boite privée qui a une mission de Service Public dans l’archéologie. Les collègues n’avaient aucune conscience de leur condition de travail, dans ce contexte capitalisme. La majeure partie des gens étaient inconsciente de ça. Et je me sentais seul, je suis parti, je souffrais de ça. J’avais plein de choses à faire chez moi, jardin, travaux, famille. Je rêve du salaire à vie ou du revenu universel, je suis toujours syndiqué à SUD. Je trouve ca difficile de s’épanouir au travail, on n’y écrit pas les règles. Les règles nous sont imposées. Elles sont lourdes de conséquence. Ma femme souffre aussi de son travail. Je pense à elle, et à nos enfants à tous ici.
On s’est laissé bouffé la gueule en tant que salarié. Dans le travail sur place c’est dur de le penser, on élabore moins.
Et là je me dis enfin des gens dans ce groupe avec qui on peut élaborer des choses, peut-être des actions, c’est mon côté syndicaliste. Juste l’élaboration ca suffit pas, faut de l’action derrière, sinon c’est du blabla.
Jacques : je suis éboueur, en terme d’épanouissement perso, me lever à 4h du mat, tous les matins, y’a mieux… Mais je le vis pas trop mal. L’épanouissement c’est avec ma famille notamment.
Je suis syndicaliste. On fait trop ça dans les syndicats, on discute trop on n’est pas dans le concret. Alors qu’on a des camions poubelles, on a des armes énormes ! Et pourrait tout changer ! On est 10, si on arrête de bosser, ça change tout, faut y aller au front. Je regrette dans le syndicalisme, de faire trop de tours de table. On a manqué d’action et d’impact, mais aussi de cohésion. Les gens ont peur de perdre une journée de travail.
Salut Nicolas,
Sacré travail que la retranscription de réunion.
J’ai fini par enregistrer pour être le plus fidèle possible
C’est long, mais c’est important l’écrit.
Cordialement.
Nicolas P.