De la sensation d’un monde fini
Chronique du surf impossible 2
Les tensions entre les factions que nous avons abordées dans la précédente chronique, se sont démultipliées depuis qu’Internet a cartographié nos terres et nos vies entières. L’accès en ligne à toutes les prévisions météos de terre et des mers, au référencement de toutes les vagues et plages du monde, et aux données GPS, nous a fait passer d’une pratique de l’exploration des côtes à un grand mouvement généralisé d’exploitation des vagues.
Ceci génère un sentiment confus de claustrophobie comme dirait Virilio. L’espace physique s’est en quelque sorte refermé. Le monde géographique s’est fini depuis que sa découverte et son exploration ne sont désormais ni nécessaires ni excitantes.
De l’exploration à l’exploitation
Google-map et ses google-cars sont passés dans tous les chemins du monde, sauf en Corée du Nord peut-être. Les algorithmes de windguru se recoupent pour prédire la présence de vagues à un endroit et à un timing précis, la qualité du vent, la température de l’eau et la caractéristique de la houle, sur toutes les côtes de la planète. Et il se trompe de moins en moins. Puis pour confirmer les prévisions, des webcams ont été implantées sur beaucoup de plages citadines, et ainsi dévoilent en direct l’état de la mer en deux clics. Il suffit d’une connexion pour choisir sa vague du lendemain, et ensuite la trouver là où on l’attendait avec peu de surprise.
Il n’y aura plus qu’à l’exploiter.
Aujourd’hui à chaque fois qu’internet annonce des conditions de surf positives (un vent de terre, dit « off-shore », une houle bien orientée par rapport à la côte, avec une taille raisonnable), des masses de surfers sont dirigées vers le même endroit. Une flèche dans un sens ou dans l’autre sur un modèle de prévision entraînera le lendemain la surpopulation d’un sport, ou la désertion d’un autre. Les migrations s’effectuent ainsi dans la hâte et dans le même sens. Tout le monde court au même endroit pour ne pas rater la vague annoncée, quand bien même il sera impossible d’en profiter tellement elle sera bondée.
Cette transition est irréversible, donc autant mettre la nostalgie de côté, on ne reviendra jamais au temps de l’exploration. Du moins, l’exploration géographique est désormais réservée aux extrêmement riches qui se répandent dans les show télévisés spectaculaires. Ceux qui voyagent en hélicoptère jusqu’au pôle nord, pour attendre qu’un iceberg s’effondre et génère une vague dans une eau à 1°. La réalité est simplement qu’avant google map, windguru et les cell phones, il était possible d’éviter la foule par l’exploration. Arpenter la côte, trouver les perles rares inaccessibles, marcher, escalader… Et une connaissance (apprise au fil du temps) des phénomènes maritimes et climatiques permettait, en réfléchissant et en interprétant les prévisions météo classiques, de s’orienter vers une houle potentielle, qui nous laisse la surprise de sa réalité une fois sur la plage. Ceci était le meilleur moyen d’éviter la foule qui se concentrait majoritairement sur les spots connus et faciles d’accès. Aujourd’hui les spots les plus cachés et mystérieux sont à découverts (numériquement), comme les autres. De fait, les locaux n’ont plus le monopole des vagues secrètes.
Le secret est levé et ils en sont dépossédés.
De l’étroitesse des trajectoires sur la vague
Parfois locale, parfois surf-touriste, la horde des pros et de leurs auras vient aussi répandre une couche de règles à suivre. Nous passerons sur les phénomènes médiatiques autour de quelques uns de ces personnages-là, la manière dont leurs vies sont tournées en spectacle populaire indécent, la montagne d’argent que certains gagnent, les admirations naïves qu’ils suscitent, le business de marques dans lesquels ils trempent… Puis il serait erroné d’étendre le mythe de ces stars du show-biz et de la World Surf League, à l’ensemble des « bons surfers », qui vivotent financièrement de quelques petits contrats de sponsoring, ou de cours de surf. Puis d’autres tout aussi « bons » qui ont un métier loin du surf, comme tout le monde. Mais là n’est pas notre propos. Il faudrait plutôt relever la puissance normative de cette élite médiatico-professionnelle sur le monde du surf.
Le style de surf (au sens de la glisse) que l’on retrouve partout dans le monde de manière dominante est influencé par les tendances les plus médiatisés, notamment celles des compétitions. Par exemple, il n’y a pas une planche type qui serait plus performante, tout style de vague confondus. Pourtant une majorité de surfers utilise des short-boards, courtes, relativement rapides et maniables, entraînant un style de riding plutôt agressif, celui qui est récompensé en compétition. Ces planches sont utilisées dans toutes les conditions, alors qu’elles sont connues pour être assez poussives dans les petites vagues lentes et plates, et très instables dans les grosses vagues. Ainsi d’autres styles auraient pu émerger en faisant le choix d’outils différents. Je me souviens très bien de mon prof de surf qui allait à l’eau dans des vagues consistantes et creuses, avec ses planches d’école. Il utilisait donc de grandes planches en mousse, très peu maniables, molles, pas chères et complètement rincées… et s’en sortait parfois mieux que nous avec nos planches courtes et agressives. La vraie différence résidait dans son style, car ces planches lourdes et molles l’amenaient dans des endroits différents de la vague, avec une posture plus décontractée, il pouvait jouer sur l’emplacement de ses pieds, et faire des mouvements plus amples et plus lents à la fois. Avec ce style là, il n’aurait jamais gagné une compétition actuelle. Mais pourtant en terme de plaisir et de fluidité, il en mettait plein la vue à toute la plage. Il se plaît à incarner cette maxime pourtant bien connue « ride with the wave, and not on the wave ».
Les critères utilisés par les juges en compétition deviennent les critères utilisés par tout le monde pour s’évaluer soi-même. Alors qu’il y a incontestablement mille formes de planches et mille manières de les surfer.
Ainsi la diffusion médiatique du style moderne et agressif fabrique des canaux uniques de progression, d’évolution et d’évaluation. Cette tendance a d’autant plus d’impact sur la population de surfers, qu’elle naît d’une coévolution entre pratique libre et compétition. Comme souvent, la créativité ne vient pas des figures instituées. Les compétitions restent des formes rigides et très organisées, qui ont prospéré en construisant une institution sur la base de pratiques libres. Ensuite les critères de jugement se sont figés dans le temps et ont massivement influencé en retour cette pratique libre du surf. L’impact sur les pratiquants en est démultiplié. Par exemple, en compétition les virages rapportent des points quand ils sont radicaux et offensifs. Aujourd’hui énormément de surfers cherchent à effectuer le maximum de gros virages agressifs dans une même vague. Cette recherche de quantité est une version légèrement dégradée des critères de jugement compétitifs, qui se basent autant sur la radicalité, que sur l’amplitude, la fluidité, la maîtrise… Mais si l’on regarde les dernières compétitions de la WSL, la quantité de virages par vague saute elle aussi aux yeux.
Il en résulte qu’à l’eau, il est très fréquent de voir des surfers au visage rageur, forcer les vagues. Ils surfent « sur » la vague et non « avec » la vague. On croise de moins de moins un surfer au take off avec un sourire exalté par avance rien qu’à la perspective de cette vague qui s’ouvre devant lui.
Martin Potter, commentateur célèbre de compétitions webcastées, complimente ainsi la violence du surf des uns et des autres « look how he’s hurting the wave » « Watch the tones of buckets thrown in the air » « look how much damage he’s doing on that wave ». Les surfers qui font mal à la vague, qui génèrent des gerbes d’eau, qui font du dégât à l’eau, obtiennent les louanges du commentateur.
L’envie de performance, comme si le but était de blesser la vague, transparaît davantage du riding actuel que le plaisir d’une glisse douce et en rythme avec les mouvements de l’océan.
Dernièrement un phénomène interactif s’est produit entre les critères de jugements en compétition et la pratique libre (le freesurf). Une dimension plus aérienne du surf a émergé dans la pratique, mais elle était loin de faire l’unanimité quand elle est apparue. Cette pratique consistait à frapper le tremplin formé par la lèvre de la vague qui se referme, et exécuter une manœuvre aérienne. C’est une forme spectaculaire du surf, qui fut relayée très rapidement par les médias, alors que la compétition institutionnelle enfermée dans son classicisme ne s’y est pas du tout conformée. Elle a même très longtemps ignoré cette dimension et sous-noté les manœuvres aériennes. Elles sont pourtant la suite logique du riding agressif en short-board que la compétition a elle-même contribué à diffuser. Donc petit à petit, notamment à la suite du phénomène médiatique, la compétition a été forcée d’évoluer et de prendre en compte ces manœuvres là. Aujourd’hui une nouvelle génération incarne ce surf radical et aérien (Medina, Toledo), et les plus talentueux des anciens ont emboîté le pas très vite, voir sont restés connecté de manière souple à toutes les formes émergentes de surf (Slater). Cependant, pour gagner un titre mondial, faire simplement des « airs » est toujours insuffisant. Les jeunes générations doivent montrer patte blanche et elles aussi enchaîner les tubes et les virages, à l’ancienne, pour séduire les juges, garant de l’institution. La compétition a tout de même fait un pas vers la pratique libre pour réaménager ses critères. Et justement, une fois que les manœuvres aériennes ont été acceptées parmi le cercle fermé des critères de style institués, elles sont devenues, comme les anciens critères, des objectifs de progression pour tous les surfers. Ainsi aujourd’hui, par mimétisme, énormément de surfers se mettent à « pomper » disgracieusement dans les vagues pour générer un maximum de vitesse afin de décoller et de se jouer des airs. La boucle est bouclée. Il faut retenir de cet épisode que la convergence d’une pratique émergente, avec son traitement médiatique relayé par les critères de jugements en compétition, a tendance à fabriquer une usine à uniformiser les styles et les cultures. Vu de la plage, ces ficelles nous apparaissent encore une fois grossières et évitables.
On aurait pu surfer autrement.
Du freesurf à l’ordre dominant
Ce qu’on appelle le « freesurf » aurait du incarner cette manière de surfer autrement. C’est ce qu’il suggère du moins. En réalité, il correspond principalement à la pratique des surfers qui ne participent pas aux compétitions, donc une grande majorité… Tous les surfers devraient être « free », cette liberté est sensée permettre une grande diversité de styles et d’approches de la vague. Mais on se rend compte en réalité que pour avoir le privilège d’être considéré comme un « freesurfer », il faut faire la preuve de tout un tas de caractéristiques. Jusqu’à l’absurde, aujourd’hui un freesurfer est souvent celui qui a toutes les capacités techniques et stylistiques pour réussir selon les critères de la compétition, mais qui par une certaine « hauteur de vue » aurait la soi-disant noblesse de ne pas y participer. En conséquence, pour signaler sa distance avec la réussite telle que la compétition la définit, un choix de vie plus radical et démonstratif s’impose au freesurfer -il n’a donc plus le choix de rien. Celui-ci, par volonté de contraster avec le reste de la masse, s’est longtemps adonné à une démonstration trash, mêlant cheveux longs, alcool et herbe, provoque et délits en tout genre, comme autant de petites déviances bourgeoises sans réel impact social. C’est du moins ce que les récentes vidéos estampillées « free surf » ont souvent montré. Aujourd’hui, la tendance freesurf est à la glisse écologique, au jardin bio, au message devenu très conventionnel de respect de la nature. Non sans une certaine dimension morale et normative, qui permet de repeindre en vert des comptes instagram et valoriser quelques sponsors surfant eux-mêmes sur la vague écologique commerciale. Demain il en sera sûrement autrement. Un nouveau courant aura décidé que désormais « l’alternative » se pose ici et pas là, mais personne ne s’étonnera du revirement, ce sera une nouvelle norme à adopter sans sourciller, aussi inconséquente que la précédente. Ces normes futiles et aléatoires semblent être générées par une quête infertile et permanente d’authenticité, d’excentricité, accompagnée d’une sensation paradoxale de mimétisme généralisé. Au point que chacun brille par son conformisme. Précisons ici que la démarche écologique est tout-à-fait juste si nous la ramenons à l’horizon d’une fin du monde déjà bien avancée. Ce qui est plus gênant, c’est qu’elle s’opère dans l’espace personnel, comme une choix de consommation individuel, sans critique à l’endroit d’un système éminemment dévastateur, du travail et de l’industrie, de l’extractivisme et de l’exploitation généralisée du vivant, sans parler des Etats policiers qui défendent l’ensemble. Dans le surf, l’écologie devient souvent une démarche normative, et non une libération (ou un échappatoire) critique du milieu.
Il existe de surcroît un marché utilisant l’étiquette « freesurf », des marques, des médias, des sponsors, obéissant à des codes culturels très marqués, et reposant sur un travail poussé d’image et de communication. Une rupture claire est affichée par rapport au monde de la compétition et de ses firmes multinationales en guise de sponsor. Hélas, les mêmes schémas commerciaux, communicants et normatifs sont employés dans le freesurf. C’est par ces productions dites « underground », encouragées par internet, que la nouvelle marche-à-suivre stylistique et culturelle sera écrite et relayée. Mais elles n’ont que l’apparat de l’alternative, c’en est d’ailleurs l’un des meilleurs arguments de vente. Car les crews, les marques et les médias liés au freesurf utilisent la liberté qu’il est sensé incarner comme stratégie marketing, mais sont bien incapables de créer des espaces de liberté dans la réalité du surf, ou simplement de surfer librement.
Puis ces modes sont irritantes d’inconsistance sur le terrain économique, culturel… Humain, autrement dit, car au delà des balises qu’elles imposent à la glisse dite libre, elles reproduisent l’ordre établi dans toute la société. Les mêmes processus marketing et communicationnels auront simplement renouvelé l’image de surface, mais n’auront surtout pas réduit leur impact normatif. C’est donc aussi parce qu’ils fonctionnent sur les mêmes systèmes marketing que le surf de compétition et le freesurf interagissent si bien.
Au fond, la sensation la plus gênante est que cette apparente guerre de style, de tribus et d’attributs, masque une large connivence culturelle, faite d’un grand vide politique.
De l’étrangeté dans le surf, aux derniers recours
Comment faire quand on ne possède aucun des critères d’appartenance de ces tribus, quand on est incapable de s’y intégrer et de se faire accepter, pour utiliser la même vague, le même spot, la même plage, les mêmes planches ? Comment ne pas se sentir comme un étranger partout où l’on surfe quand on ne sait pas se plier aux codes culturels absurdes et au comportements primitifs de défense / invasion des territoires ? Je me demande souvent ce que mes collègues de vague pensent du monde du surf, de leur monde, celui qu’il fabriquent et reproduisent tous les jours. Parce que ce monde, donne l’impression de ne pas être pensé. Quand l’on observe le parking de la plage, rempli de camions (du vieux mercedes de hippies au dernier cru bourgeois volkswagen), de canettes de bières, de planches à 800 balles, de combinaisons et de short « quicksilver » (argent facile?), de comportements plutôt misogynes et virils, de bastons épisodiques ou de narrations romancées et héroïques des dernières vagues prises, on se dit que l’on a à faire à un peuple tribal primitif. On se dit que la civilisation du surf en est à l’âge de pierre, malgré les phénomènes de mode et l’instantanéité de l’internet qui laisse entrevoir de la modernité. Mais la modernité technologique n’est pas du tout incompatible avec l’ère féodale politique.
Que reste-il comme liberté pour cette pratique que l’on croyait naïvement libre par essence ? Comment explorer quand tout est curé, exploité, cartographié, maximisé, approprié, envahi, et codifiée ? Comment se sentir tranquille et affranchi quand ce phénomène féodal, seigneurial, vient tout baliser ?
Comme si une forme d’innocence, de simplicité, d’authenticité, de nature brute, était devenu inatteignable.
Il reste la chance, aléatoire et fragile, d’avoir de temps en temps une vague seul, sans le bruit localo-mondial qui court dans l’eau. Mais nous aspirons à plus.
Car le reste du temps, sa majeure partie, on ne videra pas les spots des touristes, on n’empêchera pas les locaux de devenir les propriétaires machos de leurs vagues, on n’empêchera pas l’économie de proliférer avec les stars du surf qui imposent leur style aux tribus de surfers du monde entier, on n’empêchera pas google de tout cartographier.
La réalité c’est qu’il n’y a très peu de liberté politique ou géographique possible dans le surf.
Il ne reste plus grande solution, on est dos au mur. Il ne nous reste plus que la parole, l’écriture, l’image. Si le surf est impossible à transformer, nous pouvons toujours transformer notre regard, notre approche, puis viser les interstices.
Du travail et du quotidien : en contraste
Peut-être qu’un des points de liberté les plus saillants et encore ouvert, réside dans ce que le surf permet de contourner. D’éviter, fuir, abandonner, déserter, démissionner.
Encore aujourd’hui, le surf constitue, même pour les plus fidèles partisans de la norme surfistique, un échappatoire au quotidien aliéné du travail. Dans le surf, en soi, il n’y a peut-être plus grand-chose de libre à chercher finalement. Mais en contraste avec une société exploiteuse de notre temps, énergie et désirs, alors là oui, l’instant du surf est une subversion infiniment puissante de la grosse machine qui nous dépasse. Une fuite depuis le temps contraint de la production, ses 3/8, ses bureaux, ses pointeuses, ses horaires de chantier. Vers une autre synchronisation, avec le rythme de la houle, le calendrier des marées, l’enchaînement répété des cyclones et des saisons.
Il suffit de lire les interviews des freesurfers qui expliquent comment ils arrangent à outrance leurs obligations professionnelles, ils y dérogent même, pour pouvoir surfer au gré des houles et du vent. Arriver plus tard au travail, le quitter plus tôt, faire une pause imprévue en plein milieu… D’ailleurs, les entreprises de bord de mer le savent, quand elles embauchent des surfers, elles vont devoir penser plus flexiblement les horaires de travail. Pensons à la côte sud-ouest de la France, qui vit et produit en partie au tempo des houles.
Le surf opère une puissance d’attraction parfois supérieure au quotidien de la production et de la consommation. Dans une certaine limite, il permet d’oublier la faim, la fatigue, le stress, la pression sociale, la famille… Alors forcément, il a en lui l’énergie d’écraser le travail.
Or l’histoire du travail montre qu’aujourd’hui un mouvement inédit de démission est à l’œuvre (The Great Resignation). Les gens ne supportent plus leur travail, n’y trouvent plus de sens et s’y font violenter. Le cumul du burn-out et des troubles musculo-squelettiques comme ils disent, avec les nouvelles formes doucement agressives de management, puis la sensation que le monde court à sa perte écologique, rendent le travail indésirable et infréquentable. Le surf a de longue date constitué une voie de sortie sublimant le travail, à défaut de pouvoir se sublimer lui-même. L’un des rares questionnements vivants encore pertinent dans le surf, serait de savoir quelles formes de démission profonde il incarne.
Quelles manières de déserter il permet. Malgré sa propension normative détestable.